Sorties de la semaine | 12.11.2025

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10 novembre 2025 | Meryl Moser, directrice

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INSAISISSABLES 3

Sortie dans les salles de cinéma d'Aigle, La Sarraz, Martigny, Monthey, Montreux, Orbe et Vevey

Au cinéma comme dans la vie, la vraie magie, c’est celle qu’on ne voit pas venir !
 

Plongeant dans l’univers bluffant des illusionnistes-voleurs, ce troisième volet voit le retour des légendaires « Four Horsemen » : Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Dave Franco et Isla Fisher, rejoints par de nouvelles recrues aux talents étonnants.

Réalisé par Ruben Fleischer, le film met en scène une mission d’ampleur mondiale : dérober le mythique « Heart Diamond », joyau convoité par un cartel familial mené par Rosamund Pike. L’intrigue s’étend désormais à l’échelle internationale, où la frontière entre illusion et réalité devient plus floue que jamais.

Le scénario fait le lien entre deux générations : les maîtres de l’illusion et ceux qui reprennent le flambeau. Il ne s’agit plus seulement d’un braquage spectaculaire, mais d’une réflexion sur la manipulation, le pouvoir et la confiance.

Spectaculaire, ludique et inventif, Insaisissables 3 promet un retour à la magie pure, alliée à une tension plus sombre et plus mature. C’est l’occasion de retrouver ce mélange unique d’adrénaline, de mystère et d’intelligence visuelle qui a fait le succès de la saga.

#Insaisissables3 #NowYouSeeMe #Magie #FourHorsemen #HeistMovie

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LA BONNE ÉTOILE

Sortie dans les salles de cinéma d'Aigle, Orbe et Vevey

Quand la peur pousse à tricher avec le destin...
 

Plongé dans la France de 1940, La Bonne Étoile suit Jean Chevalin (Benoît Poelvoorde), un homme brisé par la guerre et la misère. Pour sauver sa famille, il déserte et se fait passer pour juif afin de rejoindre la zone libre. Ce mensonge, né du désespoir, va bouleverser sa vie bien au-delà de ce qu’il imaginait.

Réalisé et écrit par Pascal Elbé, le film réunit également Audrey Lamy et Zabou Breitman dans un drame humain empreint d’humour et de tendresse. À travers cette histoire singulière, le réalisateur explore la question de l’identité, de la loyauté et du poids des choix faits dans l’urgence.

Sans jamais céder au pathos, La Bonne Étoile aborde la complexité de l’époque avec finesse : l’occupation, la peur, mais aussi la solidarité et la rédemption. L’écriture est simple, les émotions sont vraies, et le ton mêle gravité et légèreté avec une pudeur rare.

Un film profondément humain, qui interroge ce que “vivre libre” veut dire quand tout vacille.

#LaBonneÉtoile #PascalElbé #BenoîtPoelvoorde #AudreyLamy #CinémaFrançais #DrameHistorique #Humanité

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L'ÉTRANGER

Sortie dans les salles de cinéma de Martigny, Orbe et Vevey

Quand la mer méditerranéenne brûle aussi fort que la conscience d’un homme…
 

Réalisé par François Ozon, L’Étranger est l’adaptation du chef-d’œuvre de Albert Camus, qui convoque à l’écran l’étrangeté d’un homme face au monde.

Dans cette version, Meursault est incarné par Benjamin Voisin, épaulé par Rebecca Marder et Pierre Lottin, et produit en noir et blanc afin de recréer l’atmosphère écrasante de l’Algérie coloniale.

Le film nous transporte à Alger en 1938 : Meursault, modeste employé, assiste au funérailles de sa mère sans réagir, puis s’engage dans une liaison, se laisse entraîner dans un conflit, et finit par commettre un acte irréversible sur une plage baignée d’un soleil implacable.

Ozon explique avoir choisi le noir et blanc « pour recréer un monde qui n’existe plus » et évoquer l’éblouissement de la lumière méditerranéenne comme une présence à part entière.
L’absurdité de l’existence, le regard de l’autre, le poids du silence, le refus ou l’impossibilité d’émouvoir. Le film rend visible ce que le roman avait en filigrane : ce qui est étranger, ce qui fait de l’homme un « étranger à soi-même ».

Les premières critiques sont convaincues : le pari semblait casse-gueule, mais Ozon semble l'avoir relevé avec fidélité et audace.

Laissez-vous habiter par ce film qui parle autant de l’homme que du soleil, du sable, du vide intérieur.

#LEtranger #FrançoisOzon #Camus #CinémaFrançais #DrameExistentialiste #FilmDAuteur

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KIKA

Sortie dans les salles de cinéma de Vevey

Et si tout basculait du jour au lendemain ?
 

Avec Kika, Alexe Poukine signe un film poignant sur la fragilité de l’existence et la force silencieuse de celles qui refusent de sombrer.

Kika, incarnée avec une justesse bouleversante par Manon Clavel, est assistante sociale et mère d’un petit garçon. Lorsque son compagnon décède soudainement, elle se retrouve seule face à un système qui ne lui laisse aucune marge. Pour subvenir à ses besoins, elle multiplie les petits boulots… jusqu’à franchir une ligne qu’elle n’aurait jamais imaginée.

Réalisatrice belge révélée par ses documentaires sensibles (Sans frapper, notamment), Alexe Poukine explore ici la fiction avec la même pudeur et la même acuité. Son regard capte les fissures du quotidien : le poids de la maternité, le deuil, la précarité, mais aussi cette dignité obstinée qui pousse à continuer malgré tout. La caméra ne juge jamais ; elle accompagne.

À travers une mise en scène d’une grande sobriété et une photographie lumineuse signée Colin Lévêque, le film évite tout pathos. Il interroge le corps comme ultime ressource, la société comme espace de contrainte, mais aussi la capacité de résilience. Kika devient le portrait d’une femme, mais aussi le miroir d’une époque où l’on demande souvent trop à celles qui tiennent tout.

Présenté à la Semaine de la Critique à Cannes, le film a conquis la presse par son équilibre entre force et douceur, et par la performance habitée de Manon Clavel. C’est un cinéma du réel, lucide et profondément humain.

Un drame intime et social à la fois, qui touche par sa sincérité et sa retenue. À voir absolument.

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