Sorties de la semaine du 14.05.2025


DESTINATION FINALE : BLOODLINES
Sortie dans les salles de cinéma d'Aigle et Vevey
La saga culte revient avec une malédiction familiale.
Après plus d'une décennie d'absence, la franchise Destination Finale fait son grand retour avec "Bloodlines", réalisé par Zach Lipovsky et Adam B. Stein. Ce sixième opus promet de raviver les frissons qui ont fait le succès de la série.
Le duo de réalisateurs a été choisi après avoir simulé un accident en direct lors de leur présentation sur Zoom, démontrant leur compréhension de l'esprit de la franchise.
Les premières réactions sont très positives, qualifiant le film de "héritage réussi" et de "meilleure entrée de la franchise".
Le film suit une étudiante de 18 ans hantée par des cauchemars récurrents mettant en scène un accident survenu dans les années 1960. Elle découvre que sa grand-mère a échappé à la mort lors de cet incident, déclenchant une malédiction qui poursuit désormais sa descendance. Elle doit alors affronter ce destin funeste pour sauver sa famille.

PARTIR UN JOUR
Sortie dans les salles de cinéma de Vevey
Un retour aux sources empreint de nostalgie et de musique.
Présenté en ouverture du Festival de Cannes 2025, Partir un jour est le premier long-métrage d'Amélie Bonnin, adaptation de son court-métrage éponyme primé du César du meilleur court-métrage de fiction en 2023 . Ce film, à mi-chemin entre comédie dramatique et chronique musicale, explore les thèmes du retour aux origines, des choix de vie et des souvenirs qui resurgissent.
Cécile (Juliette Armanet), sur le point de réaliser son rêve en ouvrant un restaurant gastronomique à Paris, est contrainte de retourner dans son village natal suite à l'infarctus de son père. Ce retour inattendu la confronte à son passé, notamment à Raphaël (Bastien Bouillon), son amour de jeunesse. Entre souvenirs et réalités, Cécile voit ses certitudes vaciller.
Le film est une inversion du court-métrage original : dans ce dernier, c'était un homme qui retournait dans sa ville natale. Amélie Bonnin a choisi de féminiser le récit pour le long-métrage, offrant une nouvelle perspective sur l'histoire .
Le relais routier central du film est un véritable établissement situé dans le Grand Est de la France. Il a été choisi pour son authenticité et renommé "L’Escale" en hommage à un relais emblématique de Châteauroux, ville natale de la réalisatrice .
Bien que Juliette Armanet soit une chanteuse reconnue, la réalisatrice l'a choisie pour son charisme et sa présence à l'écran, et non pour ses talents musicaux. Le film contient des séquences musicales, mais il ne s'agit pas d'une comédie musicale au sens traditionnel .
Partir un jour a été salué pour sa sensibilité et sa capacité à évoquer avec justesse les émotions liées au retour aux sources. La performance de Juliette Armanet a été particulièrement remarquée, apportant une touche de fraîcheur et d'authenticité au film.

LES IMMORTELS
Sortie dans les salles de cinéma de Vevey
Un documentaire empli d’espoir sur une lutte via les images.
Le film Les Immortels est une coproduction suisse-irakienne signée Maja Tschumi, présentée en première mondiale au festival CPH:DOX en mars 2024 et primée du Prix de Soleure 2025 aux Solothurner Filmtage.
Il entend restituer les espoirs et désillusions nés de la « Révolution d’octobre 2019 » en Irak, où des milliers de jeunes ont bravé la répression pour réclamer droits civiques et justice sociale.
Milo, adolescente irakienne, revêt les habits de son frère pour arpenter Bagdad en quête de liberté et rejoindre la contestation.
Khalili, jeune vidéaste, immortalise les manifestations de Tahrir Square ainsi que les violences policières, offrant un témoignage brut et immersif.
Après l’écrasement du mouvement, les deux protagonistes font face à leurs choix de vie – la nécessité de se protéger versus l’engagement politique
Les Immortels est bien plus qu’un reportage : c’est un monument cinématographique dédié aux voix de la jeunesse irakienne, où engagement politique et récit intime se mêlent pour interroger la notion même de liberté. À travers Milo et Khalili, Maja Tschumi signe un document essentiel sur la puissance du cinéma documentaire pour faire exister les combats oubliés et rappeler que l’immortalité peut naître du simple fait de témoigner.