Sorties de la semaine du 13.11.2024

Réalisé par Éric Besnard, ce film nous invite dans son univers tendre et poignant aux côtés de Louise, incarnée par Alexandra Lamy. "Louise Violet" se penche sur les destins croisés de personnages aux histoires de vie complexes, marquées par des épreuves, mais aussi par l'espoir et la résilience. Au cœur du récit, Louise cherche à renouer avec son passé tout en construisant un nouveau chemin, guidée par des rencontres inattendues et des amitiés sincères.

Avec Grégory Gadebois et Jérôme Kircher en seconds rôles, "Louise Violet" prend vie à travers des personnages profondément humains, chacun apportant une part de lumière dans l'histoire de Louise.

Le talent d'Alexandra Lamy pour interpréter des rôles intenses et authentiques donne au personnage de Louise une profondeur rare. Éric Besnard, également scénariste, tisse avec soin une trame où la douceur et l’émotion se mêlent pour offrir un regard touchant sur la reconstruction personnelle et l’importance de ceux qui nous entourent.

Eric Besnard confirme ici son talent pour explorer les sentiments humains avec sensibilité, offrant un film sincère qui fait écho aux réalités de chacun d’entre nous.

Avec "Finalement", Claude Lelouch livre une œuvre qui se place dans la continuité de son style et de ses thèmes fétiches, où hasard, amour et rencontres imprévues sont au cœur du récit. Kad Merad se trouve dans cette exploration des destins croisés, servis par une mise en scène qui fait écho à l’esthétique soignée et aux plans-séquences si chers à Lelouch. Cette fois encore, la musique prend une place centrale.

Ce qui ressort, c’est surtout le confort et la familiarité que Lelouch instaure par son regard bienveillant sur ses personnages et leur parcours de vie. En effet, même si le film reste dans des sentiers que le cinéaste a souvent explorés, il crée un espace exempt de cynisme, et l’authenticité des acteurs en devient le point d’ancrage. Kad Merad brille particulièrement, délaissant son habituel registre de comédie pour s’imposer ici avec une spontanéité et un charisme bienvenu.

Sans prétendre renouveler les codes du cinéma, "Finalement" garde cette chaleur et cette tendresse qui font que, même si Claude Lelouch n’innove pas, il maintient un ton qui fait écho aux moments simples de la vie et continue de séduire son public fidèle.

Ce film d’animation suit les pas d’Angelo, un jeune héros qui s’aventure dans une forêt aussi fascinante que dangereuse. Entouré de créatures fantastiques et d'énigmes magiques, Angelo se lance dans un périple rempli de mystères, où chaque rencontre est l'occasion de découvrir un peu plus la richesse de ce monde parallèle.

Yolande Moreau, Philippe Katerine et José Garcia prêtent leur voix à des personnages uniques, apportant humour et émotion au récit. Le duo de réalisateurs, qui a déjà démontré un talent pour créer des univers visuels puissants et immersifs, nous offre ici une véritable évasion dans une forêt envoûtante, où le jeune public, comme les adultes, trouvera une belle leçon de courage et d'amitié.

Angelo dans la forêt mystérieuse propose un voyage qui fait écho aux grands récits d’aventures animées. Parfait pour une sortie en famille, ce film nous rappelle que l'imagination est souvent la plus belle des forêts à explorer.

"Feu Feu Feu" est un docu-fiction de la réalisatrice suisse Pauline Jeanbourquin qui nous plonge dans l'univers singulier de Juliette, une jeune Française de 17 ans dotée du don de "couper le feu", hérité de sa grand-mère. Ce talent, qu'elle partage avec ses 40 000 abonnés sur TikTok et Instagram, lui permet d'apaiser les brûlures et autres douleurs par simple imposition des mains. Le film suit Juliette lors d'un camp scout estival, où elle oscille entre les préoccupations typiques de son âge et sa pratique de magnétiseuse.

Présenté en première mondiale au Festival Visions du Réel, "Feu Feu Feu" interroge les défis existentiels de la jeunesse contemporaine, mêlant tradition et modernité.

Plus de deux décennies après la célèbre phrase "Are you not entertained ?", Ridley Scott nous ramène dans l’arène avec "Gladiator 2". Cette suite très attendue se concentre sur Lucius, le neveu de l’impératrice Lucilla, et explore l’impact de Maximus sur sa vie ainsi que sur les luttes de pouvoir et de loyauté dans l’Empire romain. En plongeant dans la complexité des rivalités impériales, "Gladiator 2 " allie intrigues et scènes de combat épiques, le tout magnifié par la mise en scène légendaire de Ridley Scott.

Les fans de l’original peuvent s’attendre à une fresque puissante, où le rythme et la tension sont portés par des acteurs d’exception. Pedro Pascal ajoute une profondeur intense à son personnage mystérieux, et Connie Nielsen retrouve son rôle avec une intensité renouvelée. D’ores et déjà, les premières critiques évoquent une expérience à la fois viscérale et grandiose, une œuvre où Scott dépeint l’héroïsme et la trahison avec un souffle épique rappelant le premier Gladiator.

Les premières projections ont suscité un enthousiasme palpable. Selon Rotten Tomatoes, le film est salué comme "un triomphe absolu", avec des performances qualifiées d'"époustouflantes", notamment celle de Denzel Washington, décrite comme l'une des meilleures de sa carrière.

"Gladiator 2" s'annonce comme un incontournable de cette fin d'année, promettant de captiver les spectateurs et de raviver la flamme épique du cinéma historique.

"The Substance", réalisé par Coralie Fargeat, fait sensation avec une plongée audacieuse dans les recoins sombres du thriller psychologique. Avec un casting surprenant rassemblant Demi Moore, Margaret Qualley et Dennis Quaid, ce film explore les effets inquiétants d'une substance mystérieuse sur ses protagonistes. Dans la lignée de "Revenge", le premier film de Fargeat, The Substance s’attaque ici à des thématiques encore plus complexes, tout en gardant ce style intense et visuellement percutant qui lui est propre.

Demi Moore revient avec un rôle intrigant, appuyée par Margaret Qualley qui livre une performance saisissante, pleine de profondeur et de tension. Le suspense est omniprésent, et Coralie Fargeat met à profit une mise en scène viscérale pour explorer les failles et les obsessions de ses personnages.

"The Substance" s’est déjà attiré des critiques positives pour sa réalisation audacieuse et son exploration des pulsions humaines, et pour les amateurs de thrillers psychologiques, c'est un film qui ne laisse pas indifférent. La patte de Coralie Fargeat donne à ce thriller un style distinctif, à la fois angoissant et esthétiquement maîtrisé.

Riverboom mêle documentaire et comédie en explorant les aventures décalées de l’équipe de Riverboom, un collectif de photojournalistes qui parcourt le monde avec humour et audace. 

Le film suit Claude Baechtold, accompagné de Paolo Woods et Serge Michel, dans une odyssée où la réalité du photojournalisme croise l’absurde des situations et le charme de l’improvisation. À travers les paysages, les rencontres et les anecdotes inoubliables, Riverboom apporte un regard ludique sur les voyages et l’engagement de ces photographes atypiques.

La presse salue souvent l’originalité de Baechtold, qui réussit à capturer l’essence de l’exploration tout en soulignant l’humour de ses protagonistes. Entre les moments drôles et les instants plus profonds, le film propose une immersion qui célèbre autant les images capturées que les liens humains derrière chaque cliché. Une œuvre idéale pour les amateurs d’aventure, de photographie et de récits non conventionnels.