Sorties de la semaine | 10.09.2025

Image
DOWNTON ABBEY 3.jpeg
8 septembre 2025 | Meryl Moser, directrice

Image
DOWNTON ABBEY III - LE GRAND FINAL.png

 

DOWNTON ABBEY III : LE GRAND  FINAL

Sortie dans les salles de cinéma d'Aigle, La Sarraz, Martigny, Monthey, Montreux, Orbe et Vevey

Scandales, secrets et derniers adieux.


Après le succès des deux premiers films, la saga Downton Abbey revient en 2025 pour un troisième chapitre très attendu. Réalisé par Simon Curtis, ce nouvel opus s’annonce comme une nouvelle plongée dans l’univers feutré mais plein de remous de la famille Crawley et de leurs domestiques, dans la demeure mythique de Highclere Castle.

L’intrigue, encore gardée secrète, devrait poursuivre la fresque débutée avec la série culte et prolongée au cinéma avec deux longs-métrages à succès. Entre intrigues familiales, bouleversements historiques et romance, ce nouvel épisode promet d’approfondir les destins croisés de personnages que le public suit depuis plus de dix ans.

Les deux premiers films avaient transporté les spectateurs dans l’Angleterre des années 1920 et 1930, avec des moments marquants tels que la visite du roi et de la reine, ou encore le tournage d’un film dans les salons de Downton. Ce troisième volet, attendu pour l’automne 2025, devrait pousser encore plus loin la réflexion sur une époque en pleine mutation, entre traditions aristocratiques et modernité galopante.

Downton Abbey 3 promet de combler les fans de la première heure comme les spectateurs conquis par les films, en offrant un nouveau chapitre empreint de charme britannique et de subtilité dramatique.

#DowntonAbbey3 #JulianFellowes #SimonCurtis #CinémaBritannique #HughBonneville #MichelleDockery #SagaCulte #HighclereCastle

Image
CONJURING - L'HEURE DU JUGEMENT.jpg

 

CONJURING : L'HEURE DU JUGEMENT

Sortie dans les salles de cinéma d'Aigle, Martigny, Montreux et Vevey

Le chapitre final des Warren.


Douze ans après le premier opus, la saga horrifique The Conjuring s’apprête à refermer son livre maudit avec L’Heure du Jugement. Réalisé par Michael Chaves, déjà derrière The Conjuring : Sous l’emprise du Diable, ce quatrième volet marque la conclusion de l’histoire des célèbres enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren, incarnés une dernière fois par Patrick Wilson et Vera Farmiga.

Ce dernier chapitre plonge les Warren dans une enquête plus sombre et périlleuse que jamais. Confrontés à un mal d’une ampleur inédite, ils doivent affronter leurs propres limites, tant physiques que spirituelles. Le film promet d’explorer les zones les plus intimes de leur couple, mêlant horreur surnaturelle et drame humain, tout en bouclant les arcs narratifs amorcés depuis 2013.

Connue pour sa combinaison de terreur viscérale et de suspense psychologique, la saga The Conjuring a bâti un univers partagé qui inclut aussi Annabelle et La Nonne. Ce nouvel opus, annoncé comme l’ultime épisode, devrait offrir aux fans une conclusion à la hauteur des attentes, avec des scènes de possession glaçantes, une atmosphère oppressante et un retour aux fondamentaux de la franchise.

Les premières images et échos de production laissent entrevoir un film à l’horreur frontale mais aussi plus intime, où la foi, l’amour et la lutte contre le mal se mêlent dans une ultime bataille. Pour de nombreux cinéphiles, c’est un rendez-vous incontournable, autant pour les amateurs de frissons que pour ceux qui suivent depuis le début le parcours des Warren.

#TheConjuring #LastRites #EdLorraineWarren #PatrickWilson #VeraFarmiga #MichaelChaves #SagaHorreur

Image
SIRAT.jpg

 

SIRĀT

Sortie dans les salles de cinéma de Martigny, Monthey, Orbe et Vevey

Un road-movie médusant au cœur du désert marocain – Prix du Jury Cannes 2025


Dans Sirāt, Oliver Laxe nous embarque dans une quête visuelle et sonore aussi hypnotique qu’inquiétante. Luis et son fils Esteban traversent le désert sud-marocain à la recherche de Marina, la fille disparue, embarqués dans un improbable cortège de ravers fuyant une rave clandestine. Ce qui commence comme un voyage initiatique se mue en une traversée métaphysique, entre transe techno, paysages incandescents et pressentiment d’un monde au bord de l’effondrement.

Sergi López incarne un père silencieux, déterminé, dont chaque regard traduit l’amour, l’angoisse et la fatigue du désespoir. À ses côtés, Esteban apporte une innocence poignante… jusqu’à ce que la route transforme la quête en ascèse collective, un rite hallucinatoire où le vide de la nature reflète le vide intérieur des personnages. Le désert devient ainsi un personnage à part entière : impitoyable, sublime, sensoriel jusqu’à la douleur.

Ce film est une expérience sensorielle avant tout : la bande-son techno martèle le corps, les plans immobiles sur des visages burinés ou des dunes mouvantes entrainent dans un état second où la frontière entre l’extase et l’épreuve s’efface. Sirāt ne se regarde pas tant qu’il se ressent. Il s'imprime dans la mémoire comme une longue traînée de fièvre.

Présenté à Cannes où il a remporté le Prix du Jury, puis salué dans les festivals internationaux, le film fait l’unanimité en tant qu’œuvre radicale, viscérale et poétique à la fois. Il va au-delà du simple récit : c’est une méditation fiévreuse sur la perte, la filiation, la force du collectif et la danse comme ultime soupape de sens dans un monde dépourvu de repères.

Sirāt est un jalon exigeant du cinéma contemporain, une invitation au lâcher-prise total — une traversée mystique et musicale qui laisse peu d'yeux et d’âmes indemnes.

#Sirat #OliverLaxe # SergiLópez #RoadMovie #FilmFrancoEspagnol #PrixduJuryCannes2025

Image
CONNEMARA.jpg

 

CONNEMARA

Sortie dans les salles de cinéma d'Orbe et Vevey

Quand les vies se croisent à nouveau.


Un roman de Nicolas Mathieu devenu un film d’Alex Lutz, où l’amour et les différences sociales se confrontent dans les Vosges.

Connemara marque un nouveau passage derrière la caméra pour Alex Lutz. Présenté en première mondiale au Festival de Cannes 2025 dans la section Cannes Première, le film se dévoile comme un mélodrame social empreint de mélancolie et de justesse.

Hélène (Mélanie Thierry) quitte Paris, usée par un burn-out, et retourne dans les Vosges, sa région d’origine. Un soir, elle recroise Christophe (Bastien Bouillon), ancien espoir du hockey resté dans son village natal. Entre eux renaît une passion, mais aussi l’écho de deux trajectoires sociales éloignées. À travers ce couple improbable, le film interroge : l’amour peut-il dépasser le déterminisme social ?

Alex Lutz, attentif aux nuances, choisit une mise en scène sobre et sensible : voix-off, montage éclaté et musique orchestrale viennent souligner les fêlures intimes de ses personnages. Mélanie Thierry livre une interprétation bouleversante, tout en retenue, face à Bastien Bouillon qui incarne avec justesse un homme resté prisonnier de son territoire.

Le film bénéficie en outre du travail salué de la cheffe opératrice Éponine Momenceau, récompensée par le Prix CST de la Jeune Technicienne de Cinéma. Autour du duo central, on retrouve également Jacques Gamblin et Bruno Sanches, enrichissant la profondeur des rôles secondaires.

Connemara s’impose ainsi comme une fresque intime, tendre et engagée, qui parle de retour aux racines, de différences sociales et de la force fragile des retrouvailles.

#Connemara #AlexLutz #MélanieThierry #BastienBouillon #Cannes2025 #CinémaFrançais

Image
MUTINY IN HEAVEN.jpg

 

MUTINY IN HEAVEN : THE BIRTHDY PARTY

Sortie dans les salles de cinéma de Montreux et Vevey

Le chaos fondateur des Bad Seeds.


Réalisé par Ian White, Mutiny in Heaven revient sur les années de formation de Nick Cave et de son groupe culte The Birthday Party, avant la naissance de The Bad Seeds. À travers des images d’archives rares, des interviews inédites et une bande-son brute, le film plonge dans la fureur créatrice des années 70 et 80, période où Nick Cave forgeait son univers unique, entre poésie noire et rage punk.

On y découvre les débuts chaotiques du groupe à Melbourne, leurs excès à Londres, leur marginalité revendiquée et leur arrivée à Berlin, dans un climat d’expérimentation musicale et d’autodestruction. Le documentaire explore cette alchimie explosive, faite d’énergie viscérale, de drogues, de conflits internes mais aussi d’une créativité hors norme qui allait marquer toute une génération de musiciens.

Ce portrait n’élude rien : la violence des concerts, les tensions entre membres, mais aussi les fulgurances artistiques qui ont fait de The Birthday Party une légende underground. Nick Cave apparaît comme un poète maudit en devenir, déjà habité par cette intensité scénique et cette noirceur littéraire qui caractérisent son œuvre future.

Présenté en festivals, Mutiny in Heaven a été salué pour son approche sans compromis, son montage nerveux et sa capacité à restituer l’électricité de l’époque. Plus qu’un simple documentaire musical, c’est une plongée dans les racines d’un mythe, un voyage au cœur d’une époque où la musique était synonyme de survie, d’excès et de rébellion.

#MutinyInHeaven #NickCave #TheBirthdayParty #DocumentaireMusical #Punk #RockUnderground #IanWhite

Vous pourriez aussi aimer